Heureux qui comme Gabi a fait un long voyage
Ou comme celui-là qui secouru ses amis
Et puis est retourné, entouré et grandi
Dans sa Provence natale, fabuleux paysage.
Quand reverrais-je, Port Pin, Port Miou, ces belles calanques
Cette eau scintillante qui creuse les rochers blancs
Mon petit cabanon perdu dans la garrigue
Au pied du très majestueux mont Garlaban
Plus me plaît, de revoir les pins d'Alep élancés,
De sentir l'odeur du thym, tailler les sarments
Et de regarder les pitchouns jouer au ballon
Et plus que les santons défilants par milliers
Me promener le long de l'Huveaune agité
Et écouter le chant des cigales en été.