Atelier sur l’inclusion

Professeure: Stéphanie Adélaide (assistante de langue française)

Classe: 4 ESO E (IES Juan de Mairena)

Durée: un trimestre (une fois par semaine)

Objectifs de l'atelier sur l'inclusion:

• Le "vivre ensemble" ! La base pour comprendre les enjeux de demain.
• Savoir-vivre savoir-être et savoir-faire aux côtés des autres en acceptant ses différences sans renier les siennes.
• Faire de la différence une force, une richesse, un atout.

Aujourdhui, la question c'est de savoir tendre la main, un geste solidaire envers les personnes vulnérables et isolés.

La francophonie représente un modèle de diversité aux yeux du monde. Un exemple unique où des millions de personnes sur plusieurs pays des 5 continents partagent la même langue. Cette diaspora est une chance pour l'avenir.

Point de vue de Stephanie Adélaide: Parler d'inclusion avec les jeunes a représenté à mes yeux une aventure naturelle presque facile. Un acte responsable, un geste de citoyenneté envers ceux qui dans très peu de temps commenceront à toucher de près l'expérience du rejet, si ce n'est pas déjà le cas à leur si bel âge.

Un trimestre seulement, sûrement trop peu pour aborder ensemble les fondamentaux d'une société plus civique et plus inclusive. Mais je crois avoir touché leurs consciences en explorant des sujets d'actualité, en partageant des expériences, en écoutant leurs points de vue.

En classe, nous avons abordé ce qui semble à mes yeux être des outils puissants pour lutter efficacement contre l'exclusion, la discrimination ou la ségrégation. Parmi eux :

Séance 1:

La langue: en classe nous parlons français. Parler des langues aujourd'hui n'est plus une valeur ajoutée. Les jeunes doivent le savoir et se mettre à l'ouvrage. Ne pas être plurilingue est un facteur d'exclusion. Le langage: iront nous vers un langage inclusif? Utiliser les bons mots pour n'oublier personne en chemin, ne plus offencer, simplement respecter et accorder une place par le verbe. "Bien nommer permet d'exister" ai-je dit aux élèves.

Séance 2:

La radio, la communication et les nouvelles technologies en général. Nous avons donné l'exemple de M21: Madrid offre à ces résidents une radio diversifié, en plusieurs langues. Nous y avons tous notre place. Nous pouvons vivre notre culturel à Madrid. Nous y sommes accueillis et appréciés. Être responsable face à ces outils, les comprendre, les utiliser en bonne intelligence et de manière inclusive.

 

Séance 3:

L'entrepreneuriat: cela n'est plus à considérer comme une option mais vraisemblablement comme une opportunité de briser les barrières sociales et économiques. De rompre clairement le plafond de verre. Presque toutes les personnes peuvent emprunter ce chemin et les réseaux compétents aident à rendre possible cette démarche. Je pense notamment aux femmes et aux personnes racialisées, les jeunes et les personnes âgées qui souffrent de visibilité sur des postes clés et en général sur le marché du travail.

Séance 4:

Nous avons conclu sur la discrimination positive. Est-elle la solution? Des mesures, des lois qui privilégient un groupe vulnérabilisés au gré d'un autre. Dans la classe, les avis étaient partagés. À qui appartient le rôle de permettre à nos pairs d'évoluer dans le même sens , de saisir les mêmes chances, à nous ou aux autorités juridiques et politiques ? Le débat reste ouvert. Les jeunes aujourd hui sont mieux préparés que nous l'étions pour affronter un système à deux vitesse où le besoin de solidarité et d'individualité règnent en maître.
 

Ce travail reste à poursuivre. J espère dès la rentrée accompagner la classe sur le chemin de cette réflexion.

Texte écrit par Stéphanie Adélaide