Jorge Gaias Rebamma, du Pirée, Grèce

  • Jorge Gaias Rebamma, 23 ans, étudiant espagnol en médecine, bénévole en mission humanitaire au Pirée, Grèce.

    Les élèves font le portrait de Jorge et lisent des extraits de ses lettres à partir de 1:53' :

    Il a écrit :

    Premières impressions de Jorge de la ville du Pirée

    1er message de Jorge à sa petite amie depuis son smartphone

    les embouteillages


    Coucou,
    je viens d'atterrir à Athènes. Le voyage s'est très bien passé. C’est incroyable ! mais depuis mon arrivée, je me trouve dans un taxi sur la route devant le port du Pirée ! 3 heures de vol Espagne-Grèce vs une heure au milieu d’une file de voitures de 500 mètres !!! Un camion a provoqué une collision en chaîne, dit-on... À  part cela, la ville est très belle. Je t’appelle plus tard. Bisous.
     
    Envoyé de mon iPad
    Collège Zanneio, C3, par Jason Pavlopoulos
     
     

    2e message de Jorge : il envoie un mél à un de ses amis

    la circulation en ville

    Salut Eduardo!

    Nous sommes au Pirée depuis hier.C’est une ville animée.Ce matin, j’ai pris le bus pour aller au musée archéologique, à Pasalimani.

    Le musée est vraiment magnifique ! Je t’envoie des photos. Puis on a fait une promenade. Mais traverser les rues du Pirée n’est pas toujours facile.Les gens ne respectent pas le code de la route.Pour te donner un exemple, on parle au téléphone mobile en roulant. On n’attache pas sa ceinture de sécurité, on fait ce que l’on veut. 

    Une autre chose me surprend beaucoup : même les piétons ne respectent pas les feux de circulation. Ils traversent la rue sans s’inquiéter des bus qui passent, ils ne se soucient de  rien !

    Ici tout le monde est toujours pressé. Quelle différence avec notre petite ville tranquille ! Imagine que, même sur la place Omonia, en plein centre d’Athènes, les motards ont l’habitude de rouler sur le trottoir pour gagner du temps !!!

    Je te laisse maintenant.Je dois m’en aller. J’attends de tes nouvelles.

    A+

    Jorge

    Collège Zanneio, C3, Claire Parliarou, Fénia Néokosmidi, Jean Papapontikos,  Rénia Menegou

     

    3e message de Jorge : il envoie un mél à un de ses amis

    Jorge à un de ses amis, depuis sa tablette

    conduite routière en ville et usage hands-free

     

    Philippe salut !

    après ma visite au musée archéologique, je fais une pause café chez « Mikel ». C’est un café qu’on appelle cafétéria, rue  Akti Moutsopoulou, sur le port de Zéa. C’est un port de yachts très fréquenté. J’attends mon nouvel ami grec Michalis.  Il y devant moi une belle promenade avec terrasses de restaurants et de cafés qui donnent sur la marina. Il y a plein de jeunes à cette heure-ci.La baie, le panorama, c’est très joli et agréable. Très belle vue. Mais trop de circulation, trop d'agitation. J'ai failli être renversé à plusieurs reprises par des motards roulant à toute vitesse. Ils ne regardent jamais si le feu est rouge ou vert.  Les piétons ne se sentent pas en sécurité même sur les passages.

    Depuis mon arrivée ici, j’ai vu une chose étrange…enfin, étrange pour moi car, au Pirée, c’est une chose habituelle. Les conducteurs Grecs utilisent leur téléphone mains libres d’une manière fort  particulière : ils tiennent leur hands-free dans la main et le microphone dans l’autre !!!   J J J  Alors qu’ils l’avaient acheté pour libérer leurs deux mains !    

    Qui plus est, dans la plupart des cas, le conducteur ne regarde pas la route. Il regarde l’écran de son mobile pour s’assurer que son interlocuteur est toujours connecté.

    Je te laisse maintenant. Voilà Michalis qui arrive.

    A+

    Jorge

    Collège Zanneio, C3, Maria-Stella Papathéodorou, Thomas Pitsargiotis

    4e message de Jorge : il envoie un mél à un de ses amis

    Bilan 1e semaine séjour au Pirée

     

    Salut Eduardo!

    Comment vas-tu ? Nous sommes au Pirée depuis une semaine. Nous n’avons pas eu un seul jour de repos. On essaye de nous adapter à notre nouvelle vie. Au début, tout semblait beau et calme, mais cette première impression n’a pas duré. Peu à peu nous sommes ramenés à la réalité. 

    Le Pirée c’est une grande ville avec des immeubles à plusieurs étages et des bâtiments imposants. Il y a partout des voitures garées, très souvent illégalement. Il n’est pas facile de circuler. Il nous arrive toutes sortes d’aventures désagréables. Je découvre bien des différences avec notre ville.

    Ces derniers jours tous parlent des accidents graves qui arrivent très souvent au pays. C’est un peu inquiétant…

    Mais la vie continue son train.J’ai rencontré des gens fort aimables. C’est une ville fantastique, même si les Piréotes aiment se garer en double file.

    Ecris-moi de tes nouvelles.

    Amitiés

    Jorge

     

    Collège Zanneio, C3, Dina-Woaheda Momena, Panayotis Mihalainas

    5e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à sa maman, depuis sa tablette

    médias de masse

     

    Salut maman!

    Il y a trois jours que nous sommes au Pirée.Je suis dans le métro pour aller à un séminaire à l’université d’Athènes.

    Je suis étonné par l’indifférence de la presse et des médias grecs envers les vrais problèmes de l'actualité !

     Plusieurs magazines  vendus en kiosque ont à la «une » des nouvelles piquantes sur la vie ou la mort des stars.  Comment ils passent leurs nuits et leurs vacances, des détails insignifiants sur leur vie sentimentale… On a un intérêt superficiel pour tout le reste : la crise économique, l’immigration, peu leur importe !

    Ecris-moi de vos nouvelles.

    Je t’embrasse

    Jorge

     

    Collège Zanneio, C3, Claire Parliarou, Renia Menegou

     

    6e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à un ami, depuis sa tablette

    Chasse aux likes sur facebook

    Salut!

    C’est déjà ma seconde semaine au Pirée.J’ai appris assez de choses sur les habitudes des Grecs.

    C’est vraiment incroyable leur manie de faire la chasse aux likes sur facebook. Tout le monde ici a au moins un compte sur un réseau social. Nikos, une de mes nouvelles connaissances, a un compte sur instagram et ne parle que de ça toute la journée. Il veut être populaire, avoir beaucoup de fans, il fait tout pour augmenter leur nombre ! C’est la seule chose qui l’intéresse !

    Une autre chose me surprend : les jeunes Grecs ont l’habitude de se connecter au chat et de discuter pendant des heures avec leurs « amis ». On s’inquiète peu du risque de violation de ses données personnelles. À mon avis, ils se montrent fort insouciants, alors qu’on devrait se soucier davantage de la protection de leur vie privée.

    Je t’écris ce soir aussi.

    A+

    Jorge

     

    Collège Zanneio, C3, Jason Pavlopoulos 

     

    7e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à son ami Miguel, depuis sa tablette

    dépendance à internet

    Salut Miguel,

    je me trouve dans le quartier de Thiseio, au centre d’Athènes, en train de faire une enquête sur les réseaux sociaux et les médias. Apparemment, dans les grandes villes de Grèce, il semble que la connexion sur internet a remplacé la vraie vie !

    Je suis en ce moment à un café, on l’appelle  « cafétéria », et j’observe les passants. Et bien, crois-moi, ils sont tous leur mobile dans la main ! Il n y a pas de communication dans la vraie vie.

    Pour te donner un exemple, à côté de moi, il y a un groupe de garçons. À vrai dire, rien ne montre qu’ils sont ensemble, penchés comme ils sont tous sur leur mobile, isolés l’un de l’autre. Partout autour de moi, je vois des jeunes enfants connectés sur facebook, twitter… À mon avis, c’est une situation fort embarrassante. Au lieu que de regarder leur écran, ils feraient bien mieux de passer leur temps en jouant entre eux.

    A+

    Jorge

     

    Collège Zanneio, C3, Despoina Koutsoyanni, Maria-Stella Papathéodorou

    8e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à son ami Miguel, depuis sa tablette

    les ragots

    Salut Miguel,

    je me trouve au centre d’Athènes, sur la place Syntagma, située face au Parlement grec. C’est un endroit très fréquenté. Elle est bordée d’arbres, il y a une fontaine de marbre au milieu et deux cafés qui sont un lieu de rencontre pour les Athéniens. Avec mes camarades, on observe le comportement des habitants de la ville. Ce qui nous surprend c’est que la plupart des gens ici font des commentaires négatifs sur les  autres.

    Tout près de nous, il y a un groupe de jeunes filles assises autour d’une table du café. Elles font des commentaires désagréables sur les passants ou bien racontent des ragots sur leurs amis absents et les célébrités. En Grèce, on appelle « koutsompolia » ces commentaires négatifs et désobligeants à propos des autres. Pourtant, les Grecs aiment bien les ragots non pas pour offenser les autres, mais plutôt pour passer leur temps et s’amuser.

    Je crois que les gens sont libres d’exprimer leur opinion  qu’elle soit positive, négative ou même désobligeante. Mais puisque cette opinion concerne les autres, on doit resecter autrui, prendre soin de vérifier ses paroles et ne pas dépasser certaines limites de bienséance, sans pour autant exagérer.

    Voila pour l’instant. On en reparle bientôt. Je suis impatient de te voir de près.

    Jorge

    Collège Zanneio, C3, Dina-Woaheda Momena

    9e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à un ami, depuis sa tablette

    destruction des biens publics

    Salut cher ami,

    je me trouve au Pirée. C’est le premier port de Grèce et un des plus grands ports européens. Je suis pourtant fort étonné par l’irrespect des Grecs envers leur patrimoine culturel. Partout autour de nous, on voit des statues et des monuments victimes d’actes de vandalisme.

    Pour te donner un exemple, en faisant une promenade aux endroits les plus fréquentés de la ville, j’ai vu des bâtiments néoclassiques, des inscriptions anciennes et des statues couverts des graffitis. Fort déçu, je me suis dirigé vers le centre du Pirée. Là j’ai aperçu le Théâtre Municipal, bel édifice néoclassique imposant et prestigieux , récemment restauré. Ainsi j’ai retrouvé mon admiration initiale pour la civilisation Grecque.

    Par leurs actes, les habitants d’un pays peuvent éloigner le visiteur étranger, alors que la protection de leur patrimoine peut attirer son attention et stimuler son intérêt à mieux connaitre et à aimer ce pays.

     Amitiés

    Jorge

     

    Collège Zanneio, C3, Georges Mavros, Anastasis Meliadis

     

    10e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à José, depuis sa tablette

    manipulation par médias

    Cher ami José,

    je me trouve en Grèce depuis deux semaines C’est un beau pays. Et spécialement le quartier de Monastiraki, au centre d’Athènes, a une vue superbe et une ambiance extraordinaire. Avec mes camarades, on a déjà commencé notre action humanitaire à l’hôpital.

    Les Grecs s’intéressent à leur prochain, ils sont bien altruistes. Je pense que c’est une bonne chose. Mais ils sont si crédules ! Il est fort facile de les manipuler.

    Pour te donner un exemple : monsieur Giorgis venait tous les jours soutenir notre action humanitaire. Et puis un jour, il n’est plus revenu. Peu après, je l’ai rencontré par hasard dans la rue. Il m’a expliqué qu’il avait entendu dire à la télé que les immigrants sont dangereux et qu’il vaut mieux les éviter!

    Voila où nous en sommes : au lieu de réfléchir par eux-mêmes et se faire leur propre opinion sur toute chose, les gens préfèrent adopter l’opinion offerte par les médias. Ils veulent que d’autres pensent pour eux. Pour parler de cette attitude, on dit ici qu’ils « préfèrent la nourriture mâchée ». Je ne comprends pas pourquoi ils aiment ça. Résultat : on est très souvent manipulés pour servir les intérêts personnels de quelqu’un d’autre ou bien les intérêts d’un parti.

    Quoiqu’il en soit, je pense que ce comportement peut faire empirer les choses. À mon avis, la mentalité des gens doit changer et j’ai l’intention d’y contribuer.

    Bisous

    Jorge

    Collège Zanneio, C3, Fénia Néokosmidi

    11e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à Adriana, depuis sa tablette

    émissions télé

    Hey, salut Adriana,

    Comment vas-tu ? Moi, ça va bien. L’autre jour, j’étais chez une famille grecque. On m’a fait un accueil chaleureux. Les Grecs sont très hospitaliers. On appelle ça « philoxenia », c'est-à-dire l'amour de l'étranger.J’ai été impressionné par leur sourire amical et leur capacité de me faire sentir à l’aise dès le premier instant … !

    Plus tard, assis dans le salon, je les voyais tous absorbés par l’écran de la télévision. Surtout les jeunes enfants de la maison qui semblaient être dans un autre monde. Le regard fixe, la bouche entrouverte, ils ignoraient tout autour d’eux. Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer ! La télé exerçait en eux une sorte de fascination. Ce n’est hélas pas une blague ! c’est la réalité.

    Ce qui est étrange c’est cette influence de la télé sur la vie et la pensée de chacun de nous. Les enfants y sont plus que tout autre exposés car ils n’ont pas encore développé leur esprit critique et ne peuvent donc distinguer le vrai du moins vrai parmi les informations qui s’accumulent sans arrêt sur l’écran.

    On peut donc dire que ceux qui détiennent l’information et la diffusent à la télé possèdent un immense pouvoir de contrôle de l’opinion publique. C’est pourquoi on ne doit pas accorder ce privilège à n’importe qui.

    Mais ce que je ne comprends pas du tout c’est comment on peut s’intéresser à ces émissions de très bas niveau et de très mauvais goût, proposées par toutes des chaînes sans exception. Le 70% du programme est consacré à des émissions qui diffusent de façon fort indiscrète des ragots et des rumeurs autour de la vie privée des célébrités!

    A+ J

    Jorge

     Collège Zanneio, C3, Panayiotis Mihalainas

    12e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à ses amis, depuis sa tablette

    violences stade de foot

    Salut mes amis,

    je me trouve au stade Karaïskaki, situé à Néo Faliro, tout près de la ville du Pirée. C'est le stade habituel du club de football de l'Olympiakos. J’assiste à un match de foot entre les deux équipes de foot les plus importantes du pays, l’Olympiakos et le Panathinaïkos.

    Le match est vraiment passionnant. Les joueurs font du beau jeu et offrent  un spectacle plein de suspens. Soudain,j’aperçois les supporteurs de l’une des équipes,  armés de poteaux en bois, attaquer les fans de l’équipe adverse ! Très vite, les affrontements se généralisent. La police intervient pour apaiser les esprits. Même les policiers sont agressés par les plus fanatiques qui ont des réactions racistes et font des attaques odieuses contre les spectateurs sportifs venus juste pour voir le match. Ceux-là n’aiment guère la violence dans les stades. Ils sont aussi contre la violence verbale, très fréquente pendant les matchs.

    À mon avis, ce comportement agressif dans les stades est lié à la tricherie et à la corruption dans le milieu footballistique. Certains dirigeants de clubs de foot en profitent pour servir leurs propres intérêts personnels aux dépens de la fortune publique. Tout cela devrait prendre fin.

     

    Amitiés

    Jorge

     Collège Zanneio, C3, Jean Papapontikos

     

    13e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à un ami, depuis sa tablette

    tricherie et corruption dans le foot

    Salut mon ami,

    je me trouve toujours au Pirée. Après les incidents dans le stade de football Karaïskaki, avec mes camarades, on s’occupe de la corruption dans le milieu du foot.

    Je suis surpris par le fanatisme des supporteurs des équipes qui provoquent des actes de  violence pour « soutenir » leur équipe. Une autre chose me surprend  beaucoup : certaines associations sportives truquent les matchs. Il y a des joueurs qui ne luttent pas pour les couleurs de leur équipe, mais pour leurs intérêts économiques. En réalité, ces joueurs sont achetés par les dirigeants de clubs de foot adverses pour manipuler le match.

    Je peux t’écrire des pages entières sur ce phénomène. Tout le monde connaît ces manipulations et pourtant les responsables ne sont pas arrêtés. Ils continuent malheureusement leur action illégale. Leurs équipes remportent des victoires non pas grâce à leur valeur, mais grâce à l’argent qui leur fait gagner des matchs et des points au championnat. Voyant cela, leurs fans deviennent plus agressifs envers les supporteurs des équipes adverses ou commettent des actes de vandalisme sur la fortune publique.

    Tout cela est fort décevant. À mon avis, on devrait punir les responsables de cette situation et faire arrêter la corruption dans les stades du foot.

    Amitiés

    Jorge

     Collège Zanneio, C3, Jean Daltsidis

     

    14e message de Jorge

    Jorge envoie un mél à sa maman, depuis sa tablette

    intolérance et xénomanie

    Chère maman,

    il y a quelque temps déjà que j’habite au Pirée. Je t’écris pour te parler de quelque chose qui me surprend beaucoup.

    Le Pirée c’est une ville très belle. La plupart des habitants sont fort gentils. Il y a beaucoup de parcs et de cafés, que les Grecs appellent « cafétérias ». Dans les rues de la ville, on rencontre beaucoup de jeunes en train de faire leur promenade.

    Il y a cependant des gens qui n’acceptent pas les autres s’ils sont différents d’eux. Ils les regardent d’un air méprisant et parfois ils se montrent  indifférents envers leur prochain. Pour te donner un exemple, j’ai vu dans la rue une jeune fille en train de parler sur son mobile. Un homme bronzé s’approche d’elle pour lui demander le chemin. Elle, elle le regarde avec dédain, lui tourne le dos et s’éloigne…

    D’autre part, les Grecs ont tendance à adopter sans trop y penser des caractéristiques d’autres cultures. Souvent ils sont fort fascinés par tout ce qui est étranger. Par exemple, ils préfèrent utiliser le mot anglais « shopping » pour dire qu’on fait des courses. Au lieu de dire «un événement», on dit un «event», on dit “faire un opening» pour «inaugurer» ou bien «lifestyle» pour «mode de vie branché et luxueux” et même “concept” pour le mot «conception» en grec. Il y a une véritable incursion de mots anglais dans le lexique quotidien utilisé par les Grecs.

    On voit cette xénomanie quand on vient en Grèce pour la première fois. Tu m’avais dit que c’est un pays très beau, différent des autres. Quand je suis arrivé ici, j’ai été un peu déçu. C’est un très beau pays, mais il commence à perdre le caractère particulier de sa civilisation. A mon avis, on doit empêcher que cela arrive. La Grèce peut exercer une influence positive en tant que membre de l’Union européenne.  

    Chère maman, je te quitte. Je vais sortir maintenant. À demain.

    Bisous

    Ton fils

    Jorge

    Collège Zanneio, C3, Athina Reka