Jacques Crémer, mission 7, Collège Expérimental Zanneio, le Pirée, Grèce
Jour 3
Cher journal,
Je m’appelle Jacques Crémer, j’ai 27 ans et je suis un astronaute français. Je me trouve actuellement dans le vaisseau spatial Daedalus. On se dirige vers la Lune. Aujourd’hui, c’est le 3e jour de notre voyage. C’est dimanche après-midi, et je me repose pour me préparer pour la semaine à venir. Dans l’espace, c’est toujours beau, mais en ce moment je m’ennuie un peu et je suis triste, c’est pourquoi je commence ce journal. Ma famille me manque. J’ai un sentiment de frustration. Je pense qu’ il y a une possibilité de ne jamais retourner à la Terre, ma planète.
Pour m’oublier un peu, je viens de ranger ma chambre. Elle se trouve au sous sol du vaisseau. Elle n’est pas très grande, elle a la taille d’une cabine téléphonique, mais elle est confortable. Il y a un bureau. Sur le bureau, il y a un ordinateur portable et une lampe. J’ai aussi un sac de couchage sur le mur. Dans la cabine, il fait chaud et je porte des t-shirts. Ça ne sent absolument rien. J’entends mes collègues qui travaillent et qui s’entraînent. C’est super !
Quelqu’un frappe à la porte de ma chambre. J’espère que ce soit ce collègue qui a l’habitude de m’inviter à jouer aux échecs !
Bientôt, la suite !
Jour 3, un peu plus tard
C’est encore moi, Jacques Crémer !
Ça m’amuse bien de jouer une partie de jeux d’échecs avec Antonio Matallanos Gálvez, mon meilleur ami dans l’équipe. Il est responsable et sympathique. Il me parle souvent de son chien Murphi.
Antonio a vingt-sept ans. Il est espagnol, et il habite à Valencia. Il est diplômé de l'Université Harvard en sciences aéronautiques. Et depuis deux ans, il est militaire.
Il a un bon caractère : il est franc et intelligent mais il est aussi compétitif. Je collabore bien avec lui parce qu’il sait travailler en équipe, il reste toujours calme.
Pour résoudre le problème du changement climatique, Antonio pense que nous devons arrêter d'abattre des arbres. Moi, je pense que les gens doivent utiliser des sources d'énergie renouvelables
Jour ……
C’est Jacques Crémer. Aujourd'hui, c’est ma première sortie de la fusée dans l'espace. Je tente cette entreprise avec mon partenaire Victor Arsène, ingénieur roumain. spécialisé en physique électrique. Il a 29 ans et il parle bien le français. On sort pour réparer une panne au vaisseau.
Au début, c'est effrayant, mais après un certain temps, je m'y suis habitué. Vue de loin, la Terre est comme une boule bleue. On n'entend rien parce que l’on est dans l'espace. Ma température est normale parce que je porte la combinaison spéciale, mais je suis émerveillé à la vue de l'espace. Je n’oublierai jamais notre dialogue au milieu de l’espace :
MOI – Quelle est la raison de la panne, à ton avis ?
VICTOR - Je ne suis pas sûr. On va voir. Ce n'est pas le câble de l'unité centrale, là ?
MOI - Oui, le câble vert.
VICTOR – Son couvercle est endommagé, il faut le remplacer.
MOI - Nous avons de la chance, j'ai apporté un câble supplémentaire avec moi.
VICTOR - Nous aurons besoin d'une pince.
MOI - J'ai apporté avec moi la boîte à outils aussi.
VICTOR - Heureusement, on a tout prévu !
Ce n’était finalement rien de grave. J’ai passé tout le matériel nécessaire à mon partenaire et on a enfin réussi à remplacer le câble endommagé.
le jour d'après
Hier, alors qu’on était dans l'espace, loin de la fusée, quelque chose d'inattendu s'est produit. Une grande comète est passée près de notre vaisseau à environ 200 mètres de nous. Elle était énorme, c’était effrayant de la voir de si près. J'ai appelé les autres pour la voir. Heureusement, elle ne se dirigeait pas vers nous. Dans quelques heures, nous atteindrons la Lune
Andréas Bellas, 4e classe
Jour 1,
Le premier jour sur le vaisseau spatial a été plutôt calme. Le matin de bonne heure, on s’est mis au boulot. Personne ne voulait que quelque chose cloche. Comme je l'ai déjà dit, mon ami Barney et moi, nous nous sommes réveillés et directement mis au travail. Heureusement pour nous, nous n'avions eu aucun problème car on était bien préparés.
J'ai oublié de vous dire que l'engin spatial allait atterrir sur la Lune et que notre mission était d’explorer son côté obscur. Au déjeuner, comme plat principal on nous a offert de petites pilules qui avaient un goût de burger. Nous les avions avalées et peu après on était rassasiés.
Après le repas, nous avons fait une pause de deux heures ; puis, dans l'après-midi, on a repris le travail. Pendant que je travaillais, j'ai jeté un rapide coup d'œil par un hublot d’où l’on voyait la Terre. Alors que nous nous en éloignions, j’ai pense à quel point notre planète et nous-mêmes, nous sommes petits par rapport à l'univers. C’est ainsi que la première journée est arrivée à sa fin.
Euripide Cosmas, 4e
Cher journal,
Aujourd'hui c’était le jour de notre atterrissage sur la Lune. Nous étions tous très heureux et impatients d'y arriver. Depuis notre plus jeune âge, nous rêvions de marcher sur la Lune et voilà que ce rêve allait se réaliser !
Mais une erreur de calcul a failli tout annuler. En arrivant sur le côté obscur, nous n'avions pas pris en considération son terrain très accidenté. Le carburant allait bientôt être épuisé et il fallait agir vite. Il ne nous restait encore que pour deux heures, sinon nous n'en aurions pas assez pour rentrer. Heureusement pour nous, à la dernière minute, à l'aide du radar, nous avons pu trouver un sol plat et lisse pour nous alunir en douceur. On est sortis et installé quatre robots qui nous apporteraient des informations sur la face cachée de la Lune. La dernière chose que j’ai faite avant de rejoindre le vaisseau ? J’ai saisi une pierre pour me souvenir toujours de ce jour.
Euripide Cosmas, 4e
Cher journal,
Après l’alunissage de notre vaisseau, on a enfilé nos combinaisons spatiales et on est descendus sur la surface de la Lune pour commencer la recherche de sources d'énergie propres. Nous avons installé un panneau solaire et une éolienne et on était en train d’attendre les résultats de notre expérimentation. On pensait que l'éolienne allait produire de plus petites quantités d'énergie que le panneau solaire. Cependant on a bientôt remarqué que l'énergie produite par le vent lunaire était beaucoup plus grande que celle du panneau solaire ! On en était fort surpris ! Puis on a compris ce qui se passait : les courants d’air sur la Lune sont très forts, bien plus forts que ceux de la Terre, avant tout parce que sur la Lune il n y a pas d'activités humaines qui augmentent l'émission des gaz et donc la température globale.
Andréas Bellas, 4e classe
Jacques Crémer : Bilan de la mission
C’est la dernière fois que j’écris dans ce journal.
Quatre jours ont passé depuis notre dernière journée sur la Lune. Notre mission a pleinement réussi sa recherche de sources d'énergie durables sur la Lune. Nous avons rassemblé notre matériel et nous sommes montés dans la fusée de retour.
On vient juste d’atterir, j'ai dit au revoir à mes collègues et je vais bientôt partir pour rentrer chez moi. Ma famille m’attend avec impatience.
De cette mission, je n'oublierai jamais la vue de l'espace, avec, au loin, la Terre et, devant moi, la surface de la Lune.
Andréas Bellas, 4e classe