Planète zéro
Il y a de nombreuses années, une planète s'est formée dans un système solaire. Les années ont passé encore et des organismes ont commencé à apparaître d'abord dans l'eau, puis sur terre.
Le temps passait et les habitants de la planète continuaient à vivre harmonieusement ensemble dans ce bel endroit. Jusqu'à ce qu'un nouveau colocataire apparaisse. Son nom était "Homme". Il ne ressemblait pas beaucoup aux autres, il marchait sur deux pieds et n'avait ni de dents pointues, ni d’ongles longs, ayant par là l’air d’être plus vulnérable et inoffensif qu'il ne l'était vraiment.
Un jour, l'Homme a saisi une pierre et l'a taillée jusqu'à ce qu'elle devienne tranchante. Il l'a ensuite attachée à une branche et l'a jetée vers un mouton qui se trouvait près de lui. Quand il a pris conscience de ce qu'il avait construit, il a voulu en faire encore plus, et il n’allait pas s'arrêter avant d'avoir fait le meilleur outil, pour s'assurer qu'il était l'organisme le plus intelligent de la planète.
Les années passaient et l'Homme ne cessait de chercher. Il vivait en groupes composés de nombreux individus. Ces groupes ont construit leurs propres villages où ils pouvaient exploiter la terre et les animaux. Mais cela ne leur suffisait pas, ils voulaient acquérir plus de terres pour répondre à leurs besoins toujours croissants. Les groupes devaient donc s'attaquer l’un à l’autre et celui qui avait les meilleurs outils allait sortir vainqueur ! Alors ce fut une course pour savoir qui aura le plus de terrain et qui sera le premier à construire le meilleur "outil".
Au fil du temps, les groupes se sont davantage développés et ont continué à fabriquer des outils appelés désormais "Technologie". Au sein de chaque groupe, il y avait des personnes spécialisées à leur fabrication, sans point se soucier des coûts pour les animaux, les autres groupes et l'environnement.
par l'élève Andréas Bellas, 4e classe,
Constantina Tsagridou, cours de Littérature grecque moderne
Collège Expérimental Zanneio, le Pirée
Un visiteur venu d’ailleurs
L'homme voulait survivre. Ainsi, il s’est mis à exploiter de façon incontrôlable ce que la Terre lui offrait. Cependant, par ses activités, il nuisait de plus en plus à la planète. Lui, il ne s’en apercevait point car les résultats de ce qu'il faisait se produisaient progressivement.
Un jour, un extraterrestre a visité la Terre. Il était en train de voyager dans l’espace avec son vaisseau spatial, allant de planète en planète, espérant un jour rencontrer quelqu'un et devenir son ami.
Voulant faire connaissance avec le nouveau venu, l'homme s’est offert à lui faire visiter sa planète. L'extraterrestre a accepté l'invitation et pendant leur tour, il ne cessait de poser des questions. L'homme ayant répondu à toutes ses questions, l’extraterrestre a vite réalisé que la Terre était autrefois une planète bien plus belle qu'elle ne l'était actuellement. Il lui avait montré d'étranges grandes boîtes grises carrées. À leur sommet, il y avait des tuyaux d’où émanait de la fumée épaisse. Il les appelait «usines». Il lui avait aussi montré par terre un matériau tout plat, que l’on appelait «asphalte», sur lequel roulaient d’autres boîtes qui avaient des ouvertures sur leur côte, appelées «voitures».
Voyant que, alors qu'il lui parlait, la voix de l'homme devenait de plus en plus triste, l'extraterrestre lui a posé encore une question. Il lui a demandé s'il était heureux sur la Terre. L'homme a réfléchi un peu avant de répondre que tout ce qu'il venait de lui montrer avait été construit par lui-même et non pas par la "nature". L'extraterrestre a demandé de lui expliquer ce qu'était que la "nature" et l'homme a répondu tristement que c'était quelque chose de très beau, mais qu'il était sur le point d'être complètement détruit par l’homme même. S'il le pouvait, a-t-il ajouté, il remonterait dans le temps pour empêcher sa destruction. L'extraterrestre a alors compris que l'homme s'était repenti de ses actes et lui avait donc donné quelques conseils. Il lui a dit qu'il n'était pas besoin de remonter dans le temps, et qu’il suffirait juste de cesser de nuire à la Terre et se mettre à l'aider à redevenir l’endroit magnifique qu’elle était auparavant.
Avant de se quitter, l'homme a promis de suivre les conseils de l'extraterrestre et a souhaité pouvoir le revoir un jour pour le remercier.
par l'élève Vassiliki Markantonaki, 4e classe,
Constantina Tsagridou, cours de Littérature grecque moderne
Collège Expérimental Zanneio, le Pirée
Rapport d’une expérience scientifique
Objet de l’expérience : le comportement humain
Date: mars 3020 apr. J.-C.
Aujourd'hui, on commence notre troisième expérience sur un être humain afin d'observer son comportement. Nous plaçons le cobaye dans un écosystème sain et il parait que pendant les premières minutes tout se passe bien. Cependant, au bout de quelques instants, et pour des raisons inexplicables, nous le voyons tuer avec plaisir d'abord les animaux les plus petits, puis les plus grands.
On remarque que il se sert de certains d'entre eux pour se nourrir et d’autres pour s'habiller. Mais le plus souvent, il les tue juste parce qu'il peut le faire ! Ça ne lui sert à rien d’autre que pour se vanter d'avoir réussi à le faire.
Il nuit à son propre environnement naturel aussi bien qu’à celui des animaux qui ne sont pas encore disparus. Il construit des mégapoles, des routes, des usines, et pollue autant que possible l'atmosphère. Il est intelligent, car il invente constamment de nouvelles choses qui l'aident à achever son travail destructeur. Il utilise tout cela d'une manière tellement inacceptable qu'il ne fait que nuire à la planète. Il tend à la surconsommation et il déverse ses déchets en pleine nature. Le temps passe et on s’ attend à voir le moment où il va s'arrêter. Mais lui, il continue à répéter sans cesse les mêmes gestes et semble content de sa réussite. Il chante et danse, il gâche tout qui se trouve auprès de lui.
Pourquoi une créature aussi géniale se tourne-t-elle contre son propre écosystème? On s’ attendrait à ce que l’homme aime la nature, qu'il la considère comme sa maison. On pensait qu'il allait respecter les organismes vivants avec lesquels il "cohabiterait". On supposait qu'il s'occuperait des variétés des arbres et qu'il allait préserver les rivières, les lacs et la mer. Mais lui, il continue à polluer à un rythme tel qu'il ne restera plus rien. Et après l’avoir fait, quoi? Va-t-il survivre de cette catastrophe? Son égoïsme est évident à travers son comportement. Il se comporte comme un robot dépourvu de sentiments et de valeurs. Il ne s’intéresse qu’à soi-même et à son bien-être.
par l'élève Iro Baltouma, 4e classe,
Constantina Tsagridou, cours de Littérature grecque moderne
Collège Expérimental Zanneio, le Pirée
Le changement climatique chez les dieux de l’Olympe
Il y a des siècles, sur le mont Olympe, en Grèce antique, les douze dieux vivaient dans un parfait bonheur. Ils passaient leur temps joyeusement à festoyer, à boire leur nectar, à chanter, à prendre des décisions sur le destin des hommes et même parfois à régler les différences entre eux-mêmes. Il n'y avait qu'un seul problème : l'air que l’on respirait sur le mont Olympe commençait peu à peu à se dégrader...
Depuis quelque temps en effet, Apollon avait remarqué l’existence de déchets provenant de la Terre. Le climat aussi avait complètement changé. Il se demandait ce qui n’allait pas. Diverses pensées traversaient son esprit, mais l'explication la plus logique c’était les mortels bien sûr. Ils avaient depuis toujours fait beaucoup de choses qui agaçaient les Olympiens, mais cette fois c’était vraiment le bouquet ! Apollon a donc proposé aux autres dieux de se réunir pour trouver une solution.
Lors de cette réunion, Zeus avait l’air très contrarié par le comportement inacceptable des hommes. À côté de lui, Héra, sa femme bien-aimée, tentait de le rassurer, tandis que, un peu plus loin, Artémis, la déesse de la chasse, pensait à la gravité des dégâts causés par les activités humaines dans les forêts, mais aussi aux souffrances des animaux menacés. La sage Athéna a eu cependant une idée fantastique, utile et drôle à la fois : déménager sur la Lune !
Dès qu'Aphrodite, la déesse de la beauté et de l'amour, a entendu cette proposition, elle a eu hâte de préparer ses affaires et, bien sûr, de se maquiller ! Le maître des dieux était d'accord avec cette idée et il les a ordonnés de se préparer pour le grand voyage. Eux, fort excités à l’idée de cette nouvelle perspective, ont tous couru précipitamment dans leurs chambres pour faire leurs valises !
Quelques jours plus tard, les douze dieux de l'Olympe étaient prêts pour le départ. Grâce à leurs pouvoirs extraordinaires, ils ont été téléportés sur la Lune en un clin d'œil ! Ils y ont construit, loin des hommes, leur nouveau palais magnifique et ils ont depuis vécu sur la lune heureux et sans aucun souci pendant des siècles!
par l'élève Eléanthi Plavoukou, 4e classe,
Eleni Votsi, cours de Littérature grecque antique
Collège Expérimental Zanneio, le Pirée
L’Odyssée de la Lune
Ulysse voyage en mer à bord de son radeau. Tout se passe bien, il fait un temps superbe. Soudain, une vague géante, venant de l'archipel, l'entraîne loin, très loin dans l’espace, sur la Lune. Sitôt arrivé, il se rend compte qu'il n'est pas seul. Il y a d’autres créatures aussi, qui ont plus de trois yeux et pieds. Ulysse a peur qu'ils n'aient pas de bonnes intentions envers lui, mais les Sélénites le traitent amicalement. Ils l'accueillent chez eux, lui offrent du travail et l’invitent à leurs manifestations sociales.
Cependant, lui, il ne veut que rentrer à Ithaque, son pays natal, pour revoir sa femme et son enfant. Lorsqu'il demande aux Sélénites de le secourir, ils répondent qu'il doit d’abord faire cinq exploits ! Le premier consistait à vaincre Octavius, leur ennemi. Après bien d'efforts et de courage, il a enfin réussi à le battre. Le deuxième exploit n’était pas exactement un exploit. Il s’agissait de construire un palais pour le nouveau roi des Sélénites. Ulysse en est venu à bout grâce à l'aide de trois ouvriers de la tribu des Sélénites. Le troisième exploit c’était d'apprivoiser le monstre du Loch Ness! C'était une tâche bien autrement difficile, mais au bout de deux jours de veille, il a finalement réussi à s’en sortir. L'exploit suivant, le quatrième, a été relativement facile. Il a dû dessiner à nouveau les cercles sur la Lune car ils étaient couverts de sable. Bien sûr, il l'a fait en une semaine.
Mais le dernier exploit allait l'aider beaucoup. Il devait construire une catapulte, qui le ramènerait a bord de son radeau sur Terre. Il l'a en effet construite en une journée avec l'aide des habitants de la Lune. Dès qu'il fut jeté de la catapulte sur la mer, Ulysse, fort heureux, se mit à penser à nouveau à sa femme, Pénélope, et à son enfant, Télémaque. Il pensait aussi qu'il venait de vivre une des aventures les plus extraordinaires de tous les temps et que cette aventure mériterait d’occuper un chapitre du manuel de l'Odyssée de la 5e du collège !
par l'élève Aggelos Hazlaridis, 5e classe,
Eleni Votsi, cours de Littérature grecque antique
Collège Expérimental Zanneio, le Pirée
B)PRODUCTIONS DES ÉLÈVES DE PLOIEȘTI, ROUMANIE
Alex: Je suis élève de 7e sur la planète Terre en 2200
C'est le matin. 15 septembre 2200, premier jour d'école. C'est le premier jour d'école à 5e année. Si je ne me téléporte pas dans les 10 prochaines minutes, je serai en retard pour l'école.
Me voici en classe! C'est une immense pièce d'acier et de verre, ronde, disposée sur trois planchers et avec une capsule de verre au centre. Un professeur m'attend ici. Ceux trois étages sont des centaines d'étudiants, qui les envoient à l'enseignant, par télépathie et simultanément ce qu'il imagine. Le silence parfait est interrompu de temps en temps par un une chanson chantée par Smiley, un artiste branché du passé. L'ordinateur sur lequel il se trouve connecté le cerveau de l'enseignant trie les informations, en ne gardant que celles nécessaire pour planifier l'avenir.
Toutes les deux heures, nous prenons une pause pour nous détendre. Certains d'entre nous voyager par machine à voyager dans le temps, d'autres construisent des modèles de soucoupes volantes, mais la plupart expérimentent des produits chimiques inconnus. A la fin de la pause ils reviennent détendus aux cours.
Je suis très content quand je constate qu'il n'y a pas non plus de système d'évaluation notation, car il n'y a pas de bons ou de mauvais élèves. Seuls les étudiants sont prêts à apprendre aux enseignants à créer un avenir meilleur.
Vers le soir, je me téléportai chez moi. J'avais eu une journée pleine de surprises.
David: Je suis élève en 7ème et j'enseigne à l'école des robots numéro 2 de la planète
Terre. Pour m'assurer d'aller à l'école, mes parents m'ont acheté un sac de transport et des bottes climatisées.
J'entre à l'école avec enthousiasme, mais j'ai une grosse surprise. Mes professeurs sont des robots.
J'entre en classe et je suis surpris que mes matières soient très étranges:
Terre, géographie intergalactique et intelligence artificielle en option. Quelques manuels elles sont volumineuses, d'autres sont minces comme des feuilles d'oignon. Sur le banc je vois qu'il m'attend cahiers avec puces, stylos qui écrivent les sièges tournent dans l'air, dessinant des cercles concentriques.
Une maine me secoue avec puissance. Je me réveille. Il est 7 heures du matin. Je regarde le calendrier à côté de la table de chevet et j'ai lu certains gènes aujourd'hui, le 15 septembre 2020. Il est temps de je vais à l'école