Bravo!!! Votre exposé est très intéressant, avec précision et esprit de recherche et en plus (heureusement pour vous!!! ) vous n’avez pas vécu cette expérience d’accueil…

Vous avez raison, les conditions de vie sont actuellement terribles pour les migrants.

Pour les gens qui viennent des pays complètement détruits, c’est encore pire, car un réfugié est chassé de son pays au sens propre, il n’a pas d’autre solution s’il veut vivre, il ne cherche pas une meilleure vie, il veut tout simplement vivre. On devrait donc respecter les droits des réfugiés, comme on l’a vu  à la Convention de Genève de 1951, ce qui n’est pas toujours réalisé.

Alors, on aimerait ajouter que des gens solidaires (grecs, français, allemands, italiens, suédois…) à Athènes et dans d’autres régions  en Grèce, ont revendiqué les droits  des réfugiés avec des actions internationales solidaires, sans aucun intérêt en dehors de toute Organisation Non Gouvernementale.

Il est vrai que l’Etat s’intéressait plus pour les conditions de vie des réfugiés il y a quelques années. Par exemple on avait scolarisé les enfants pour qu’ils puissent s'intégrer plus facilement à la vie sociale du pays. Les solidaires aidaient ces enfants en leur offrant des cours particuliers (grec, anglais, théâtre) et du temps pour jouer avec eux.

De même, on leur avait donné un numéro de sécurité sociale (N°AMKA en grec) avec lequel ils avaient accès aux soins médicaux dans des hôpitaux, (aujourd’hui ils sont privés de ses soins, malgré le coronavirus) et les solidaires les accompagnaient pour qu’ils ne se sentent pas seuls.

Les réfugiés, qui ne vivaient pas dans des camps, étaient hébergés par des solidaires dans des écoles et hôtels abandonnés pour qu’ils ne restent pas dans la rue. Cela n’existe plus maintenant et la répression par la police a pris le relais…

Groupe francophile