26.2 Les mobilités

  • Les panneaux des différentes mobilités

    Mobilité en Allemagne

    C’est en Allemagne qu’a eu lieu la dernière mobilité. Les élèves se sont retrouvés, avec leurs camarades allemands, italiens et roumains, dans la ville d’Oschersleben, en Saxe Anhalt, afin d’achever deux années de travaux et d’échanges consacrés à l’étude des migrations d’hier et d’aujourd’hui.
    Après quelques activités « bris de glace », destinées à nouer les premiers liens entre élèves ne se connaissant pas, chacun a participé, dans le courant de cette semaine, aux différents ateliers qui avaient été organisés autour de la thématique migratoire.

    Mobilité en Italie

    03 novembre au 10 novembre 2018)
    Après une courte étape à Naples, les élèves français ont rejoint leurs camarades italiens, allemands et roumains à Montesarchio, ville de la Province de Benevento, dans la région Campanie, où durant toute la semaine, ils ont participé à des ateliers, des rencontres, des échanges ayant pour thématique les « migrations d’aujourd’hui ».

    Mobilité en France
    Panneaux de 4 mobilités
    Les différents panneaux
    Mobilité France

    Au cours de cette première mobilité, les élèves des quatre pays partenaires ont participé, ensemble, à plusieurs ateliers, axés sur l'idée du migrant du passé. Il s’agissait de travailler autour des thèmes de la frontière, de la valise et du balluchon, du départ, de l’ombre, de l’accueil et des camps.
    Les élèves avaient créé en amont de la mobilité des affiches, des brochures pour présenter le projet.
    Le premier jour, chacun des pays a présenté sa problématique sur la thématique des migrants du passé : Les migrations forcées de Gitans et de Juifs en Transnistrie entre 1940 et 1945 pour la Roumanie ; L’immigration Italienne en Belgique, Suisse et Allemagne après la seconde guerre mondiale ; L’histoire des migrations en Allemagne au 20ème siècle (jusqu’à la réunification allemande), La migration des Espagnols vers la France au moment de la guerre civile (de 1937 à 1939.

    Mobilité en France Le lexique de la thématique migratoire

    Un brainstorming préliminaire avait permis de faire ressortir un certain nombre de termes inhérents à la thématique migratoire. Chaque mot a été traduit en anglais et un lexique récapitulatif soulignait son sens exact.
    Ces mots ont été associés pour constituer des mobiles, qui ont été exposés lors de l’exposition finale afin de représenter symboliquement l’idée de mouvement.
    Des nuages de mots ont permis également de mettre en valeur ce lexique.

    Mobilité en France: La symbolique de la valise

    Une accumulation de valises en carton permettait de représenter de façon métonymique les migrants qui ont bien souvent été obligés de tout abandonner et pour qui ce bagage et son contenu sont la dernière attache à un ailleurs qu’ils ont quitté. Un atelier « Origami » a été l’occasion de réaliser des valises en papier pour décorer les panneaux d’exposition.
    Les étiquettes qui ont été jointes à ces valises étaient l’occasion de remettre en question un préjugé tenace (à savoir que les migrants n’étaient que des assistés qui ne cherchaient qu’à profiter du pays dans lequel ils s’installaient). Il s’agissait d’inscrire sur l’une des étiquettes le nom d’un migrant venu s’installer en France (avec mention de son pays d’origine) et ayant créé une entreprise dans notre pays. Sur l’autre étiquette étaient notés le nom de cette entreprise ainsi que le nombre de salariés qu’elle faisait travailler.

    Mobilité en France : la symbolique de l'ombre

    Ce travail a eu pour but de réfléchir à la perception que l’on a du migrant dans nos sociétés. La métaphore de l’ombre a permis de faire ressortir quelques idées clés :
    - l’ombre qui renvoie à la peur
    - l’ombre qui évoque celui qui se cache (immigration irrégulière)
    - l’ombre qui connote la mort (la mort qui suit le migrant comme une ombre)
    - l’ombre qui renvoie à celui qui n’est pas dans la lumière et que l’on ignore (symbolique de l’exclusion)
    - l’ombre qui gomme l’apparence humaine (le migrant étant une sorte de fantôme), l’ombre qui traduit la perte d’identité, d’humanité et qui plonge dans l’oubli.

    Mobilité en France:La reflexion autour de l'univers concentrationnaire

    Il s’agissait d’illustrer l’idée de l’enferment dans des camps en superposant à une photographie de migrants espagnols durant la guerre civile, un rhodoïd sur lequel les élèves dessinaient des fils de fer barbelés.

    Mobilité en France : la brochure

    La brochure " je suis d'ici et d'ailleurs..."

    L'élaboration de cette brochure réalisée en amont de l'exposition , avait pour but de casser l'image que l'on a parfois de l'autre ( l’étranger, le migrant...).En montrant les apports que l'on lui doit , il s'agissait de montrer indirectement que l'autre était aussi une partie intégrante de nous-même.

    La réalisation de cette brochure , qui été distribuée à chacun ses visiteurs de l'exposition, a permis à nos élèves d'utiliser leurs compétences en matière de TIC , outils qu'ils utilisent dans leurs apprentissages professionnels .

    Mobilité en Roumanie

    (15 avril au 21 avril 2018)
    Cette deuxième mobilité, a été une nouvelle fois l’occasion pour les élèves d’échanger et de réfléchir, dans divers ateliers, à des problématiques liées à la migration.
    Avant la mobilité, les élèves de chaque pays avaient travaillé à l’écriture de scénettes sur la thématique de la migration d’hier. La mobilité en Roumanie a été l’occasion de les mettre en scène et de les jouer ensemble, devant un public composé de parents. Les personnages de chaque scénette étaient interprétés par des élèves des différents pays participant à la mobilité ; il s’agissait là encore de se rencontrer autour d’un projet commun et de dépasser la barrière de la langue. Cela a été l’occasion de s’amuser et de rire, même si les sujets pouvaient être tragiques.

    Mobilité en France:La réflexion autour de la frontière

    (15 avril au 21 avril 2018)
    Cette deuxième mobilité, a été une nouvelle fois l’occasion pour les élèves d’échanger et de réfléchir, dans divers ateliers, à des problématiques liées à la migration.
    Avant la mobilité, les élèves de chaque pays avaient travaillé à l’écriture de scénettes sur la thématique de la migration d’hier. La mobilité en Roumanie a été l’occasion de les mettre en scène et de les jouer ensemble, devant un public composé de parents. Les personnages de chaque scénette étaient interprétés par des élèves des différents pays participant à la mobilité ; il s’agissait là encore de se rencontrer autour d’un projet commun et de dépasser la barrière de la langue. Cela a été l’occasion de s’amuser et de rire, même si les sujets pouvaient être tragiques.