Quelques photos et ressentis de la visite à Birkenau

Lucas: “Je pensais que le bâtiment d’accueil de Birkenau était plus grand.  Sinon, le camp correspond à ce que j’imaginais.  Mon regard n’a pas changé car j’ai déjà vu beaucoup de films et de documentaires. Je savais à quoi m’attendre.  Ce qui m’a le plus marqué, c’est le froid car lors de ma visite, j’étais bien équipé et j’avais froid alors que le temps était moins pénible que lors de la détention des prisonniers qui étaient mal habillés pour supporter le froid.  A Auschwitz I, les cellules d’un mètre carré pour 4 détenus m’ont énormément choqué car c’était inhumain d’y être enfermé.”

“Je m’attendais à pire que ce que j’ai vu.  Le fait d’avoir déjà été à Breendonk m’a préparé à cette visite.  J’ai ressenti beaucoup de rancoeur à la vue des photos et effets personnels car j’ai pu m’identifier aux victimes.  J’ai été choqué par l’aspect “déshumanisation” du camp.  La vie n’avait plus de valeur”. Cédric

Hortense: “ On savait à quoi s’attendre car on l’avait vu dans des films, des documentaires mais aujourd’hui, j’ai eu du mal à me représenter l’ampleur du camp car, à Birkenau, beaucoup de bâtiments ont disparu.  Il était parfois difficile de se mettre à la place des gens, de s’identifier aux victimes car par exemple, les chambres à gaz ont été détruites, comme les baraquements.  A Auschwitz I, c’est un camp où on resssent plus l’impression de vie car les objets observés sont personnels, du quotidien.  C’est  plus touchant de voir des traces concrètes de la vie du camp et de la violence.  On peut plus facilement s’identifier”