Le lycée actuel
Le lycée abrite en fait deux établissements distincts :
- Un lycée professionnel qui prépare ses 250 élèves à un BAC PROFESSIONNEL en 3 ans
- Et un Lycée Général (ES, L et S ) et Technologique fort de 900 élèves environ
- des sections post-bac : 4 filières de BTS et 3 classes préparatoires aux grandes écoles dans le domaine du commerce
Le lycée entretient également de nombreux partenariats avec les établissements étrangers.
110 professeurs et 26 employés s’occupent des élèves, de l’entretien des locaux, de l’administration, de la restauration scolaire… en bref, de nous adoucir le quotidien.
Il se compose de plusieurs bâtiments d'époques différentes:
L’administration de part et d’autre de la grille; le bâtiment abritant la salle des professeurs et le CDI, trois bâtiments dans la cour principale, un bâtiment de sciences, une cour annexée à l’école primaire appelée “cour des L”. Rue Pascal Mothe, une annexe abrite des formations d’adulte et prend place dans l’ancien hangar de réparation des tramways.
L'origine du nom
Il est baptisé Nicolas Brémontier en 1982 en l’honneur de cet ingénieur français du XVIIIe siècle qui mit au point un principe de fixation des dunes par la plantation de pins maritimes. A cette occasion, un pin des Landes a été planté dans la cour d’honneur du lycée.
L'année 1907, la naissance du site
La parcelle sur laquelle se trouve aujourd’hui le lycée Brémontier est délimitée par la rue Cazemajor, par le cimetière juif, l’école primaire et la rue Hippolyte Minier. Pourtant le site a évolué en s’agrandissant progressivement. L’occupation du site du lycée comme lieu d’enseignement public remonte en effet au début du XXe siècle.
En 1907 le Conseil Municipal de Bordeaux valide la création d’un groupe scolaire non mixte comprenant une école maternelle située en face du lycée actuel et une école primaire ainsi que la création d’une Ecole Primaire Supérieure de jeunes filles qui correspond en partie à l’emplacement actuel du lycée.
Ces implantations vont nécessiter des aménagements de la voirie.
Dans la grande cour, on peut voir 3 bâtients, le A, le B et le C. Ils ont été construits à différentes années. Le gymnase se trouve en face.
La MDL (maison des lycéens)
Sa construction date de 2008 et a été dessinée par Bernard Bülher architecte bordelais reconnu.
Divisé en 6 pièces elle abrite la cafétéria, le foyer (une pièce commune équipée de canapés et fauteuils, de tables et de chaises), des salles d’activités, un bureau, une ludothèque…
La MDL est entièrement gérée par les élèves réunis en association.
Elle a pour objectif de mettre en oeuvre des projets à vocation culturelle, artistique, sportive et humanitaire, financer des activités dans ces différents domaines, organiser la fête du lycée…
La cour des L
Nous nous trouvons actuellement dans l’ancienne cour de l’école primaire créée en 1907. L’école n’a été construite qu’en 1912 sur les plans de l’architecte Henri Veyre.
La rue Cazemajor a été prolongée dans un même temps. C’est à la suite de la suppression d’écoles religieuses que la ville a eu besoin de construire de nouveaux établissements scolaires pour absorber la forte augmentation d’enfants à scolariser.
L’école a été séparée en 1924, l’école des filles d’un côté et celle des garçons de l’autre.
Actuellement, nous nous trouvons dans l’école des garçons qui a été annexée par le lycée en 1982. L’école de filles est toujours une école primaire mixte.
Le cimetière juif
Comme nous vous l’avons indiqué, le lycée a la particularité de jouxter un cimetière juif.
Revenons sur l’histoire des cimetières juifs à Bordeaux :
A la fin du XVe siècle, Isabelle la catholique expulse les juifs espagnols non convertis au christianisme à l’imitation du royaume portugais. Se produit alors une forte migration vers les zones portuaires et frontalières de la France comme Bordeaux ou Bayonne.
Le premier cimetière israélite bordelais est celui des juifs portugais situé Cours de la Marne ouvert en 1725 et qui reçut des sépultures jusqu’en 1764. En 1788, le deuxième cimetière israélite des Juifs Avignonnais situé Rue Sauteyron à la Victoire est plein et ferme en 1805.
La religion juive interdisant de déplacer les corps on crée un nouveau cimetière cours de l’Yser. Il est agrandi deux fois en 1826 et 1845 grâce à l’achat de terrains voisins.
Il est actuellement constitué de 5400 tombes alignées sur 17 rangées.