Fr Les arts graphiques en ville

  • LE PALAIS DES SPORTS, DES ARTS ET DU TRAVAIL

    Ce palais est un batiment un peu à part dans Narbonne. Il a une architecture particulière. Il regroupe une salle de concert, une piscine, un terrain de volley et les locaux des syndicats pour le travail.

    " Le Palais des Arts des Sports et du travail de Narbonne est un des rares témoins en Languedoc-Roussillon de l’architecture fonctionnaliste et rationaliste des années 30, il s’inscrit dans le mouvement moderniste né au lendemain de l’exposition universelle des Arts décoratifs de 1925.
    Soutenu par Léon Blum, le projet fut confié à l’architecte Joachim Génard ; les travaux commencèrent en 1938 mais furent stoppés par la guerre jusqu’en 1946 ; l’année 1952 marqua la fin des travaux et l’inauguration de la Bourse du Travail. " http://www.narbonne-tourisme.com

    Au dessus de chacune des portes, il y a des scultures représentant le sport:

    les arts:

    le travail:

    Léo Blum, un homme politique des années 30, a soutenu ce projet de construction. On retrouve un portrait de lui gravé dans le béton.

    "Je l'espère et je le crois. Je le crois parce que je l'espère." Léon Blum

    LA MEDIATHEQUE

    On retrouve à l'entrée de la médiathèque, sur le parvis, une mosaique représentant le portrait de André Malraux:

    André Malraux est un journaliste, écrivain et homme politique attaché à la culture.

    Il est connu pour son livre " la condition humaine" , un roman d'aventure et d'engagement qui s'inspire des aventures révolutionnaires de la Chine.

    CHARLES TRENET

    Né à Narbonne le 18 mai 1913, Charles Trenet est un poête, parolier, chanteur. Il est connu pour ses chansons décalées et poétiques. Une de ses plus connues est "la mer".

    "Fidèle! je suis resté fidèle.... à Narbonne mon amie. "Charles Trenet

    Il à écrit une chanson parlant de Narbonne:

    NARBONNE MON AMIE

    Narbonne mon amie
    Douceur des premiers jours
    Ce soir fait l'endormie
    A l'ombre de ses tours
    Et sous la lune pâle
    Je marche allègrement
    Dans la nuit provinciale
    De ce décor charmant
    Personne ne me remarque
    (Je passe en deux villes)
    Et soudain je débarque
    Sur les barques tranquilles
    La rue du Pont m'accueille
    Et gentiment, me dit :
    "Tu vois les jours s'effeuillent
    Bonsoir mon vieux petit."
    Bonsoir la rue Droite
    Où si l'on tourne à droite
    On retrouve toujours
    L'Ecole Beau Séjour
    Bonsoir Quai d'Alsace
    Où tout est à sa place
    Comme à la belle saison
    Où vivait ma maison
    Narbonne mon amie
    Demain il fera jour
    Demain chantera la vie
    Et fleurira l'amour
    Et moi pour les voyages
    Encore je partirai
    Avec dans mes bagages
    Mon coeur et ses regrets
    Au revoir pays des songes
    Du temps de mon enfance
    Où le fiacre de Monge
    M'emportait en vacances
    Au revoir la ville entière
    La visite est finie
    Au revoir le cimetière
    Où dort Tante Emilie
     
    Paroliers : Charles Trenet
    Paroles de Narbonne, mon amie © Warner Chappell Music France

    https://www.youtube.com/watch?v=6cDnV5c7Y3s

    L'âme des poètes

    Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues
    La foule les chante un peu distraite
    En ignorant le nom de l'auteur

    Sans savoir pour qui battait son coeur

    Parfois on change un mot, une phrase
    Et quand on est à court d'idées
    On fait la la la la la lé
    La la la la la lé

    Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs chansons courent encore dans les rues

    Un jour peut-être bien après moi
    Un jour on chantera
    Cet air pour bercer un chagrin
    Ou quelque heureux destin
    Fera-t-il vivre un vieux mendiant
    Ou dormir un enfant
    Ou quelque part au bord de l'eau

    Au printemps, tournera-t-il sur un phono

    Longtemps, longtemps, longtemps
    Après que les poètes ont disparu
    Leurs âmes légères courent encore dans les rues

    Leur âme légère, c'est leurs chansons
    Qui rendent gais, qui rendent tristes
    Filles et garçons
    Bourgeois, artistes
    Ou vagabonds.

    Longtemps, longtemps, longtemps
    La la la...

    Des petites plaques avec son visage sont fixées au sol un petit peu partout dans la ville.

    Les murs de la ville (Pierre Reverdy)

    Le poète français Pierre Reverdy est né également à Narbonne en le 11 septembre 1889. Il est un poète français associé au cubisme et aux débuts du surréalisme. Il a eu une influence forte sur la poésie moderne de langue française.

    Cette poèsie est écrite sur le mur du concervatoire de musique de Narbonne.

    Les murs de la ville (Pierre Reverdy)

    La chaîne de feu entoure la ville

    Les yeux au carré où joue au soleil

    Les cheveux brûlés

    Le jour qui s’éveille

    Tout est installé

    Le bruit rampe à travers le chemin qui s’enroule

    Un oiseau retombe au milieu des échos

    La feuille se retourne

    La bête s’étonne 

    Rien n’est revenu

    On parle

    Dans le fond au pas qui résonne

    Un autre répond et sur le bord du ciel

    Au fil de la colline

    La forêt qui remue

    Et bien plus bas

    La ville

    Tous les murs des rues

    La pierre immobile.

    AUTRE POETE

    Sur les murs de Narbonne, on trouve aussi un poème espagnol de Frederico Garcia Lorca:

    Traduction:  "La lune s’en va sur l’eau
    Comme le ciel est serein!
    Elle fauche lentement le frisson du fleuve ancien
    Cependant qu’une rainette la prend pour miroir à la main"

    PARQUING SOUS TERRAIN

    Hormi les oeuvres officielles, on trouve très peu d'expression libre sur nos murs:

    dessins à la craie (temporaire)

    Space invader

    "rue des trois pigeons"

    "Gaster le solitaire" selon Eloan

    Réalisation: Ines, Ambre, Eloan, Julien