Retour à Brest

  • L'équipe de fans de Paul Meilhat à Brest.

     

    Article d'Ouest France du 24 janvier 2019

    On reconnait Jean de K. au premier plan de la photo, un grand fan de Paul Meilhat!

    Paul Meilhat, vainqueur en Imoca, raconte sa route du Rhum

     

    La forte participation des associations voisines invitées par la Société des régates de Brest (SRB), samedi 19 janvier 2019, pour la venue du navigateur Paul Meilhat confirme l’indéniable attrait des Brestois pour les activités nautiques.

    La salle de la Cormorandière au Moulin-Blanc, à Brest, était comble samedi 19 janvier 2019, pour accueillir Paul Meilhat, vainqueur en classe Imoca de la dernière Route du Rhum. Un public varié où se sont retrouvés des adhérents des clubs voisins : Les Crocos de l’Elorn, le club Canoë-kayak de Brest, l’Usam et les pratiquants de la Société des régates de Brest (SRB), 750 adhérents, dont le président Arnaud Pesson a organisé l’événement.

    Paul Meilhat, adhérent à la SRB depuis une douzaine d’années, connaît bien ce club dans lequel il a enseigné la voile aux 13-15 ans, sur des Twenty niners, avant de passer à la course au large.

    Figaro, Vendée Globe, Rhum

    Paul Meilhat a évoqué son parcours en soulignant ses cinq Solitaires du Figaro, puis le passage à la course au large et la découverte progressive de la navigation de nuit et de ses contraintes.

    « Un autre monde où l’on doit se forger un mental, une détermination, pour maîtriser l’appréhension, la peur parfois » , souligne-t-il. Il se souvient notamment de cet épisode de la course Nice - Istanbul, lorsqu’il est venu en aide, avec d’autres skippers, à un concurrent tombé à l’eau de nuit et qu’il a lui-même secouru. « C’est là que l’on se rend compte que l’on n’est plus à tourner autour de trois bouées dans la rade de Brest, mais que l’on est passé à autre chose. »

    « J’ai tout donné »

    « En partant avec SMA , un bateau qui a quelques années, je visais une 8e ou 10e place, mais en me référant à ma préparation, intérieurement je pensais à mieux, une 5e malgré les Yann Elies, Alex Thomson et sa fusée, et Vincent Riou. Et puis, les conditions de navigation vers la Guadeloupe m’ont laissé entrevoir une possible 1re ou 2e place et là, j’ai tout donné, et gagné cette épreuve en Imoca. »

    Au jeu des questions réponses, de très jeunes passionnés ont interrogé le skipper sur les conditions de navigation après une récente luxation de l’épaule et sur sa participation au Vendée Globe. Sur ce dernier point, Paul Meilhat a indiqué que le parcours était très long pour obtenir les fonds nécessaires pour financer un bateau neuf, et une telle épreuve, « mais j’y consacre beaucoup de temps et ma participation, non pas lors de la prochaine édition, mais après, était un objectif ».